Job étudiant tranquille (II)
II L'évolution dangereuse des problèmes mentaux du sujet d'études.
L'état d'euphorie dans lequel s'est trouvé ce dernier à l'annonce de son recrutement laissait présager de fortes déceptions / prises de conscience pour la suite, pour mémoire, il a dit :
Il a donc parlé bien naïvement...
Rassurez vous, nos champions l'ont bien vite calmé, après deux jours :
Et depuis, ça ne fait qu'empirer.
Le sujet a développé une lourde schizophrénie :
Il y a Bouba d'un côté, le passionné, le garçon qui passe ses nuits sur le net et conseille comme il peut les gens qui crient « O SKOUR MON POISSON é MOR C ORIB ALAIDE KESSKISSPASS KESSKIFOKEJEFAI ? ».
De l'autre côté : ********, le gars blasé / désabusé / plus aigri que Pascal Sevran, orgueilleux détenteur d'un savoir qu'il ne peut partager avec personne, développant une certaine haine de son prochain en plus d'un fatalisme de boucher-charcutier, un gars qu'on a peur de laisser seul pendant la pause déjeuner, pensant qu'il pourrait en profiter pour se pendre ou faire un suicide collectif avec les crevettes, le gars qui vous vend un poisson rouge presque sans broncher et le bocal qui va avec, il a rendu les armes, il a abandonné, Dr Jeckyll a gagné, une minute de silence pour Bouba s'il vous plaît.
Commentaires restitués
Les grands idéaux, les vocations de vulgarisation d'un savoir ou d'une passion, éteints par des Kevin et consors... Tous les rêves brisés, tous les espoirs envolés. Tu finis par demander "sur place ou à emporter?" à la dame qui te demande un BigMac et une grande frite...
Je le vois tout rouge d'ici...
(LG8 : et merde !)
Ca pourrait être pris en contresens ca... Vais me faire hacker la gueule moi...
-> Pardon de m'introduire (chut!), mais ici ils sont vivement appréciés aussi...
S'il te plait Ashe, reviens ?