Sors de ce corps

Publié le par Serial horsujeur



Et je ne m'adresse pas à Jeane d'Arc, le deuil serait trop difficile. Non, je m'adresse à l'esprit malveillant du bleug, celui qui transforme cet espace en ce qu'il ne doit pas être / ne sera pas. Pas par manque de respect pour ceux qui le font, mais cet espace n'est pas un blog (bordel).
Donc, l'anti-preuve. Je suis encore en plein para-thème (j'invente des mots si je veux, je vais même accélerer le rythme de l'inventivité lexicale, je suis suffisemment dégouté d'avoir loupé abracadabrantesque et bravitude, il suffit).
Bref, pas de skaïbleuguisation. Et puis l'humeur nocturne peut justement être due au thème de départ / de chemin / d'arrivée de cet espace virtuel, à savoir, la neurasthénie que peut provoquer un contrat de travail dans une jardimalerie, et la face de ce travail peu ressentie par le commun des clients.
Donc hors sujet, mais pas tant que ça. Et là je le suis encore un peu d'ailleurs, et je ne sais toujours pas où je vais, ça doit être chiant  à lire ces billets écrits petits et  sans queue ni tête, je suis surpris que vous ayiez été tant à ne pas vous décourager. C'est limite touchant. Limite. Ou pas. Les partiels étant quasi terminés, et quasi ratés, veni vici suicidi, et le travail s'enchaînant à un rythme soutenu, le rythme, pardon, la rythmitude des billets catégorie ras-le-bocal devrait reprendre. Tous vos messages furent appréciés, comme toujours, il est parfois difficile d'y répondre par contre.  Et comme je n'ai pas peur du ridicule (quelqu'un en doutait?) j'assure à ceux qui en seraient capables qu'il n'est nul besoin de s'en faire, s'assoir sur un banc et se relire l'intégrale des chroniques de la haine ordinaire, y a un moment que je n'avais pas passé un si bon moment, dehors.

Et une petite musique pour insomniaques :


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B
Je crois qu'il va falloir que tu te détendes, avec des substances légales si possible, ou une petite amoureuse ?? Je me mèle de ce qui ne me regarde pas , mais tu m'as l'air un peu tendu ces jours-ci . Zen...
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A
En réalité, tu ne mesures pas ta chance. Ou la taille des morceaux de joie qui flottent dans ton existence morne. Imagine un instant le même boulot, le même contrat, les mêmes clients, mais chez Mickey. Des hordes de Kevins polyglottes et toi, déguisé en éponge ou bénitier ou scaphandrier bulleur. Et, surtout, le sourire permanent, obligatoire, immense et figé. Le Joker. La joie contractuelle. Du bonheur tarifé, prostitution animalière. Paralysie faciale et depression. Et toutes les deux heures un numéro de claquettes. Ou une petite chanson avec tes collègues. Je te laisse imaginer les chansons, moi, ça me fait trop mal... Et les jolis accessoires pour tous ces animaux qui mourront dans les transports...(E57 : E. de 5 à 7. Prometteur)
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A
^^ en plus d'etre un délice sans queue ni tete(as t on finalement vraiment besoin d'une queue et d'une tete ? question a 10 000 commentaires n'est il pas vrai?) tu as d'aprés ce que je vois de trés bon gouts musicaux...  pas etonnant fnalement ;-)
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