Sors de ce corps
Et je ne m'adresse pas à Jeane d'Arc, le deuil serait trop difficile. Non, je m'adresse à l'esprit malveillant du bleug, celui qui transforme cet espace en ce qu'il ne doit pas être / ne sera pas. Pas par manque de respect pour ceux qui le font, mais cet espace n'est pas un blog (bordel).
Donc, l'anti-preuve. Je suis encore en plein para-thème (j'invente des mots si je veux, je vais même accélerer le rythme de l'inventivité lexicale, je suis suffisemment dégouté d'avoir loupé abracadabrantesque et bravitude, il suffit).
Bref, pas de skaïbleuguisation. Et puis l'humeur nocturne peut justement être due au thème de départ / de chemin / d'arrivée de cet espace virtuel, à savoir, la neurasthénie que peut provoquer un contrat de travail dans une jardimalerie, et la face de ce travail peu ressentie par le commun des clients.
Donc hors sujet, mais pas tant que ça. Et là je le suis encore un peu d'ailleurs, et je ne sais toujours pas où je vais, ça doit être chiant à lire ces billets écrits petits et sans queue ni tête, je suis surpris que vous ayiez été tant à ne pas vous décourager. C'est limite touchant. Limite. Ou pas. Les partiels étant quasi terminés, et quasi ratés, veni vici suicidi, et le travail s'enchaînant à un rythme soutenu, le rythme, pardon, la rythmitude des billets catégorie ras-le-bocal devrait reprendre. Tous vos messages furent appréciés, comme toujours, il est parfois difficile d'y répondre par contre. Et comme je n'ai pas peur du ridicule (quelqu'un en doutait?) j'assure à ceux qui en seraient capables qu'il n'est nul besoin de s'en faire, s'assoir sur un banc et se relire l'intégrale des chroniques de la haine ordinaire, y a un moment que je n'avais pas passé un si bon moment, dehors.
Et une petite musique pour insomniaques :
...